Primevères, une grande famille et un expert. (Locon 2016)

©FabriceChollet

Les primevères, faut-il les présenter ? … Ce sont les fleurs emblématiques des situations mi-ombragées en lisière qu’elles ponctuent de leurs floraisons s’étalant, selon les espèces, du mois de février au mois d’août.

J’ai personnellement un faible pour la plus commune d’entre elles, Primula vulgaris qui fleur bon les jardins de mon enfance. On la trouvait dans tous les jardins de grand-mère, au pied des haies bordant les champs ou le long des chemins vicinaux.

Mais elle n’est pas fille unique, la famille est nombreuse, 400 espèces botaniques et des milliers de variétés hybrides, toute une vie de jardinier ne suffirait pas à en faire le tour.

Primula_vulgaris

Cette diversité se traduit par des différences quant à :

  • La rusticité, variable selon les espèces.
  • La persistance ou non du feuillage.
  • Le port des touffes, érigé (Primula candelabra, Primula denticulata …) ou étalé (Primula vulgaris, Primula acaulis …).
  • La période de floraison.

 

Mais également par des traits communs :

  • Elles aiment la mi-ombre. La douce caresse d’un rayon de soleil matinal sera la panacée.
  • De la qualité du sol dépendra leur longévité. Elles apprécient les sols neutres (légèrement acide), argileux, frais, humifères et drainant. Elles détestent les sols calcaires.
  • Si elles sont bien installées, elles pourront même résister aux sécheresses estivales, au détriment de leur feuillage.

Dans une famille, il y a toujours des originaux, ceux qui souhaitent se distinguer et ne pas faire tout à fait comme les autres. Chez les primevères, on distinguera parmi ceux-là :

  • Primula auricula, qui tolère le mieux les terrains calcaires et se plait en pot.
  • Primula sieboldii qui accepte plus d’acidité que ses consoeurs et rejette les sols alcalins.

Le week-end dernier (26 & 27 mars 2016) la fête des plantes de Locon était l’endroit idéal pour découvrir les primevères.

De nombreux exposants en proposaient sur leurs stands, le choix était conséquent.

C’était surtout l’occasion de rencontrer les spécialistes des primevères depuis maintenant 80 ans, la pépinière Barnhaven, détentrice de la “Collection Nationale de Primula obtentions Barnhaven” et de la “Collection Agréée de cultivars de Primula auricula”.

Bien que leur principale activité soit la production de graines, ils ont su développer une large sélection de primevères, cultivées sous tunnels ouverts, ce qui leur confère une grande robustesse.

Les amateurs et les collectionneurs ne pouvaient qu’y trouver leur bonheur. Une adresse à retenir.

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2 Comments

  1. mon jardin n’est pas fait pour les primevères ! mais par contre dans le sous bois non loin de chez moi je trouve tous les ans avec grand plaisir des tapis de la douce primula vulgaris 🙂 et un peu plus loin encore dans une partie assez reculée mais lumineuse des tapis de Ficaire !

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